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Archive for août 2009

Hadith ~ Pur mensonge

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Selon Abou Hourayra (DAS), le Messager de Dieu (BSDL) a dit: « Quand l’un de vous est dans son jour de jeûne, qu’il s’abstienne de dire des grossièretés et d’élever la voix. Si quelqu’un l’injurie ou le provoque au combat, qu’il dise: « Je suis en état de jêune ». (unanimement reconnu authentique)

Selon Abou Hourayra (DAS), le Prophète (BSDL) a dit: « Celui qui ne s’abstient pas de mentir et d’agir en pur mensonge, Dieu n’a que faire de son renoncement à son manger et à son boire ». (Rapporté par Al Boukhari)

BSDL: bénédiction et salut de Dieu sur lui
DAS: que Dieu lui accorde Sa satisfaction

Riyad as-Salihin (Les Jardins des vertueux)
de l’Imam Mohieddine Annawawi 631 – 676
Traduction et Commentaire du Dr Salaheddine Keshrid (Tunisie)
Éditeur: Dar Al-Gharb Al-Islami
Hadith 1: Chapitre 111, Page 366, Numéro 1238
Hadith 2: Chapitre 111, Page 366, Numéro 1239

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Hadith ~ Du lait coupé d’eau

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Ibn Khouzayma rapporte que Salman -que Dieu l’agrée- a dit: « Au dernier jour du mois de Cha’ban, le Messager de Dieu -que Dieu lui accorde Sa grâce et Sa paix- nous fit ce discours: « O hommes! Un mois magnifique et béni s’approche de vous, un mois qui renferme une nuit qui est meilleure que mille mois. Dieu a fait de son jeûne une prescription et de ses prières nocturnes un acte surérogatoire. Quiconque, pendant ce mois, s’approche de Dieu, par un acte de charité, est semblable à celui qui s’acquitte d’une des obligations prescrites en dehors de ce mois, et quiconque s’y acquitte d’une devoir prescrit, est semblable à celui qui s’acquitte de soixante-dix en dehors de lui. C’est le mois de la patience, et la patience ne sera rétribuée que par le Paradis. Il est aussi le mois du réconfort et un mois où les biens du croyant seront augmentés. Celui qui y donne à un jeûneur de quoi rompre son jeûne, cet acte lui vaudra une absolution de ses péchés et une préservation du Feu et aura la même récompense que lui sans que rien ne soit diminué de la récompense du jeûneur ». On lui demanda: « O Messager de Dieu, mais nous ne sommes pas tous capables de donner au jeûneur de quoi rompre son jeûne? ». Il répondit: « Dieu accorde cette récompense à quiconque donne à un jeûneur ne serait-ce qu’une datte, ou d’une gorgée d’eau ou du lait coupé d’eau. C’est un mois dont son début est une miséricorde, son milieu une absolution et son dernier une préservation du Feu. Quiconque y allège le travail de son esclave, Dieu l’absout et le préserve du Feu. Multipliez-y quatre choses: deux pour satisfaire à votre Seigneur et deux dont vous ne saurez passer outre. Les deux premières sont l’attestation qu’il n’y a d’autres divinités que Dieu et l’imploration de Son pardon. Les deux autres sont: la demande à Dieu pour vous accorder le Paradis et le refuge contre le Feu. Quiconque donne à boire à un jeûneur, Dieu l’abreuvera de mon bassin une gorgée de sorte qu’il n’éprouve la soif jusqu’à son introduction au Paradis ».

Les Compagnons du Prophète (Hayat-Assahaba)
Par Mouhammad Youssef Al-Kandahlawi – Volume II
Traduit par Fawzi Chaaban
Éditeur: Dar El Fikr – Beyrouth/Liban
Page 290

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Commentaire ~ La mort

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Il était 4 heures du matin lorsque la mort frappa à la porte.
Qui est-ce? S’écria l’homme hébété.
Je suis l’ange de la mort. Laisse-moi donc entrer!
Alors l’homme se mit à trembler, comme pris d’une fièvre subite.
Il cria à sa femme endormie: ne le laisse pas me prendre la vie!

S’il vous plaît, Ô Ange de la mort! Laissez-moi, je ne suis pas encore prêt.
Ma famille vit à mes dépens, de grâce, ton acte suspend.
Déjà l’ange de la mort se tenait au seuil de sa porte.
Ô mon ami, l’ordre d’Allah ne peut être différé,
Prépare-toi, pour la tombe, c’est pour maintenant.

Je te couvrirai d’or, mais épargne-moi la tombe sombre.
Pourquoi as-tu peur, ô homme, de mourir selon le voeu d’Allah?
Viens, souris-moi et ne t’attriste point, soit heureux de revenir vers Lui.

Ô ange j’ai honte de moi, je n’avais pas le temps de penser à Allah,
Du matin au soir, je faisais ma richesse sans pensée pour ce moment.
Aux ordres d’Allah, je n’ai point obéi,
Tout comme jamais, cinq fois par jour, je n’ai prié.
Les « Ramadans » venaient, les « Ramadans » passaient,
Mais toujours sans mon repentir.
Le Hajj (pèlerinage) fut déjà obligatoire sur moi,
Mais de mon argent, je ne voulus point me départir.
La charité, j’ignorais,
Mais l’usure et l’intérêt, je m’en accaparais.
Mes engagements, j’oubliais.
L’administration, je craignais,
De ma foi, j’avais honte.
Le blâme des mécréants m’effrayait.
La détresse de mes frères m’ennuyait.
Les artifices de ce monde m’attiraient.
Les mécréants, j’imitais,
Le champagne et le vin, j’appréciais.
Les femmes m’attiraient.
Malheur sur moi!
Ô ange, accorde-moi donc un sursis.

J’ai peur, dit l’ange, que ce moment soit le dernier de ta vie.
Ne sais-tu pas, qu’à la mort, goûtera chaque âme?
Tu as vécu dans ce monde et tes parents tu as négligé,
Tandis que le mendiant, affamé, tu repoussais.
Tes filles chantent et dansent dans les boîtes de nuits.
Tes fils se sont perdus avec des femmes sans vertu ni foi.
Au lieu de procréer des musulmans,
Tu as fait de tes enfants des mécréants.
Riches, mais si pauvres!
L’appel du muezzin, tu ignorais,
Tout comme le Coran t’est étranger.
Tes promesses ne furent jamais tenu,
Et ton arme favorite était la calomnie.
Tes employés, tu sous-payais,
Et le fruit de leur travail, tu récoltais,
Jamais partagé avec le pauvre ou l’orphelin.
Les malades tu fuyais la compagnie.

Ô ange de la mort,
Je sais, j’ai honte
Que n’ai-je reçu de ta part,
Des signes, quelques avertissements,
De cette mort si imminente!

Âme misérable, le Créateur y a pourvu.
Point donc ne L’insulte, Il est parfait.
Mais à Ses signes tu restais sourd et aveugle.
Tes cheveux blancs t’annonçaient le retour…
Ta vue faiblissante t’annonçait le retour…
Ta force qui s’étiole t’annonçait le retour…
Ton échine recourbée t’annonçait le retour…
Voilà des avertissements suffisants,
Pour des gens qui réfléchissent!
Mais ta préoccupation se confinait à ce monde.
Puisque le Coran tu as ignoré,
Sache au moins alors, qu’il y était écrit
Que ce monde n’est qu’un éclair devant l’éternité.
Mais les avertissements du Coran, tu as dédaigné!
Cesse de pleurnicher, O humain!
Vers ton Créateur sera ton retour,
Car ton âme je la prends maintenant.
Le répit m’est interdit.

Un cri de l’homme et sur le sol il s’affaissa.
Son corps immobile, son visage éteint.
Il semblait se reposer, du sommeil éternel.
Son corps ne pouvait simplement plus exprimer
La douleur alors toujours intense de l’âme qu’on arrache.
La vie, des fois, peut réserver des surprises, mais jamais la mort.
Car enfin, chacun sait bien, qu’il est né… pour un jour, mourir!

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